Sans famille

 

Cette série, dans laquelle Pétula Clark tenait un rôle fantastique, est assez fidèle au roman d'Hector Malot. En gros, c'est l'histoire du jeune Rémi, qu'un père adoptif de retour au bercail décide de vendre à un artiste de rue - de ceux qui crachent du feu et jonglent avec des chiens comme dirait Franpi - dénommé Vitalis. Accompagné de deux chiens et d'un chimpanzé (que j'ai pleuré quand il est décédé !!!!), Vitalis, avant d'aller en prison et de mourir lui aussi, apprend quelques tours à Rémi, afin qu'il puisse un peu se débrouiller dans la vie. Après la mort de Vitalis, Rémi rencontre des gentils et aussi des méchants (comme dans Candy sauf que c'est "des méchants et des gentils" - Note à destination des puristes).

L'histoire de ce môme est une tragédie, car il faut bien le dire, il cumule un peu le bougre : orphelin (d'où le titre), rejeté par son père adoptif, abandonné - malgré lui néanmoins vu qu'il est un peu tout mort - par l'artiste qui le recueille, confronté à un affreux voleur d'enfant, face à sa vraie mère mais il ne le sait pas, ami d'une gamine muette qu'il croit un temps décédée (dans ses bras de surcroît), etc...

C'est bien gentil Sans Famille, mais tout comptes faits, mieux vaut lire un bon vieux Zola... Et c'est pas Geneviève qui vous dira le contraire...