Karen Chéryl,
c'est un petit peu notre Prince à nous : elle ne porte jamais
le même nom et honte à celui qui se plante !
Elle est née
en 1955, et en vrai elle s'appelle Isabelle Morizet. Sauf qu'à
ses débuts, en 1975, on doit l'appeler Carène Chéryl...
sauf que Carène, ça fait un peu bagnole, un peu tuning
quoi. Alors elle deviens Karen Chéryl. Cette fois ça
y est, ça fait bien amerloque ! Et là, pouf pouf, depuis
la rentrée 2001, attention ! Interdit de l'appeler Karen Chéryl
! Verboten ! Toute une campagne de pub est lancée dans la presse,
sans photo, pour vanter les mérites de la nouvelle émission
d'Isabelle Morizet sur RTL (ou RMC, j'ai un doute. A vérifier
!). Sans photo, ça sème le doute chez ceux qui ne connaissent
pas son vrai nom, et du coup, la voilà bien planquée
derrière l'anonymat - au moins physique - de la radio pour
lancer une nouvelle carrière. Cela dit, elle est tellement
refaite qu'on ne l'aurait pas reconnu de toute façon...
Trève de plaisanterie,
sachez, amis lecteurs, qui Karen Chéryl, alors qu'elle s'appelait
encore (ou déjà ?) Isabelle Morizet, a été
Premier Prix de Conservatoire de percussion en 1972. En 1974, elle
accompagne à la batterie (qui l'eut cru ?) un groupe de musicien
et fait ainsi la rencontre d'Humbert Ibach. Son premier disque sort
en 1975, et son disque Epouse-moi, en 1977, la fait découvrir
au grand public.
En 1978, elle effectue
son premier show sur scène, puis enchaîne succès
sur succès : Ma vie n'appartient qu'à moi, Si
je me souviens (1981), Chéri chéri (1982),
Pense à moi quand même (1983), La Marche des
machos (1984).